DialoguesKlaxon
Pour le plaisir des passionnés, voici le dialogue de la fameuse scène du klaxon :
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Giorgio Perozzi et Melandri attendent en voiture, Giorgio derrière
et Melandri devant qui klaxone pour faire venir Necchi (Beep)
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Le gendarme
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(s’adressant à Melandri) Vous avez klaxoné.
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Perozzi
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Tu as Klaxoné ?
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Melandri
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Moi, non. Ah, si j’ai à peine appuyé avec mon coude. C’est
un klaxon d’une sensibilité extrème. A peine on y touche, ça
marche (beep). Parfois je l’effleure à peine, comme ça (beep).
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Perozzi
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C’est pas possible ?
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Melandri
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Si, je t’assure, essaye !
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Perozzi
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Fais voir (beep), ah c’est vrai (beep).
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Melandri
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T’as vu !
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Perozzi
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Le miens, en revanche est dur. Pour qu’il marche, il faut
appuyer…
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Melandri
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(s’adressant au gendarme qui se prépare à l’aligner)
Qu’est-ce que vous griffonnez, mais essayez donc ! A peine du
bout des doigts ça marche (beep) Eh !
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Mascetti
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(Il arrive depuis le bar de Necchi et s’adresse au gendarme)
Malradinalène Alors on asticotte la p’tite bistouriquette on
dirait !
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Le gendarme
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Comment ?
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Mascetti
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Non pardon, permettez. Non je… vous voyez, nous sommes quatre,
comme qui dirait deux personnes qui auraient leur double plus un
poulaga complètement bourré… comme antivol par exemple.
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Le gendarme
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Antivol, quel antivol ? Ces messieurs klaxonnaient malgré
l’interdiction, veuillez ne pas vous immiscer.
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Mascetti
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Mais attendez, levez moi l’index comme ça. Regardez,
regardez, regardez ! Votre doigt, y’a pas de doute, il vous
chatouille, il asticotte (beep) et je dirai même plus, sauf votre
respect, et plutôt deux fois qu’une, et l’adjoint aussi.
L’adjoint au maire. L’adjoint de culasse.
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Le gendarme
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Allez, ça suffit, suivez-moi au commissariat.
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Perozzi
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(il est sorti de la voiture et en fait le tour pour s’adresser
au gendarme) Non, non, attention, non. En vertu de l’article 122
bis………. Immédiatement ainsi que voiture de deuxième classe,
sinon en marche arrière et tout droit sur la préfecture.
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Mascetti
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Sans compter que la p’tite bistouriquette n’a plus beaucoup
d’ardeur et perd contact avec le X27 sur le toit.
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Necchi
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(Il arrive enfin depuis le bar) Des ennuis Paoli ?
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Le gendarme
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Non, c’est rien, bonjour monsieur Necchi.
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Bonjour.
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Ciao.
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Le gendarme
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Ces messieurs on l’air de vouloir plaisanter, ce sont des amis
à vous ?
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Necchi
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Oui, oui, bien sûr. Mais c’est ma faute, ils klaxonnaient
pour que je vienne, vous allez pas les gronder. On avait dit deux
petits coups comme ça (Beeep, beeep). Ah vous allez pas en faire un
plat dites, un grand garçon raisonnable comme vous.
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Le gendarme
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Ca va, j’ai compris, j’ai plus qu’à fermer les yeux.
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Necchi
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C’est ça, bravo Paolini.
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Le gendarme
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Au revoir monsieur Necchi.
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Perozzi
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Au revoir.
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Mascetti
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(S’adressant à Necchi) Sache une fois pour toute que tu
n’as pas le droit d’intervenir quand je fais le coup de la
p’tite bistouriquette.
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Necchi
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Ouai, bein si j’avais rien dit, moi, il vous envoyait au poste
et aussi sec.
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Mascetti
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Tu rigoles
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Perozzi
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Dis pas de connerie voyons, il marchait à fond le flic là.
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Mascetti
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Mais t’as pas vu comment ça marchait, on en faisait ce
qu’on voulait.
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Necchi
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Tu parles, c’est pas la première fois quee ça ce serait mal
terminé.
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Comment ça ?
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C’est de la diffamation, quand par exemple ?
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Necchi
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Et le jour où le contremaître t’a cassé les dents ?
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Tous les quatre
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(Ils rient) Oh, Oh, Oh !
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